Questions fréquentes

C’est n’est pas automatique. Tout dépend du type d’examen d’imagerie médicale que vous allez passé. De façon générale, vous êtes informé au moment de la prise du rendez-vous si un produit de contraste sera nécessaire ou non pour votre examen. Il arrive que les produits de contraste soient à récupérer par vos soins en pharmacie avec une prescription sur ordonnance.

Le produit de contraste n’est utilisé que s’il est jugé nécessaire par le médecin  radiologue ou le manipulateur. Il est parfois recommandé selon le type d’examen afin d’obtenir de meilleurs clichés et optimiser le diagnostic. Il peut s’agir d’un soluté à boire ou d’un produit administré en injection intraveineuse.

Non, l’examen de radiographie est totalement indolore. Tous les examens d’Imagerie médicale en règle générale ne présentent aucune douleur pour les patients. Pour la radiologie interventionnelle, une anesthésie est pratiquée pour le confort du patient afin que l’examen radiologique soit là-aussi sans douleur. Enfin, si une injection doit être pratiquée pour un type d’examen afin d’administrer un produit de contraste, la douleur est minime et ne sera pas différente d’une prise de sang.

Non la radiographie n’est pas dangereuse mais elle obéit à des règles strictes et des protocoles précis. Pour cette raison, la radiologie doit être pratiquée de façon responsable, dans le cadre de la déontologie régie par les règles de la médecine et par une équipe professionnelle et qualifiée pour réaliser ce type d’examen.

Nos médecins radiologues et nos manipulateurs sont parfaitement formés à l’utilisation des machines de radiologie et connaissent les contre-indications à l’utilisation de ces dernières. La quantité de rayons utilisée est toujours celle jugée nécessaire à son minimum par le manipulateur ou le médecin radiologue. A titre d’information, la quantité de rayons délivrée au cours d’un examen radiologique standard est équivalente aux rayonnements naturels auxquels toute personne est exposée au cours de sa vie.

Notre cabinet de radiologie privilégie toujours les patients qui ont pris rendez-vous pour une simple question organisationnelle et pour que ces patients attendent le moins possible. L’heure du rendez-vous et notre organisation interne tient compte du temps nécessaire à la préparation de l’examen ainsi que du temps nécessaire à la constitution du dossier administratif.

L’ordre de passage dépend également de l’urgence, du type d’examen de radiologie à faire et de la disponibilité des machines. Il arrive qu’un patient arrivé après vous passe avant vous. Si votre temps d’attente en salle vous paraît trop long, n’hésitez pas à vous rapprocher de notre secrétariat médical pour demander des informations.

Oui, il est fortement conseillé de conserver vos anciennes radiographies. Lors d’un nouvel examen d’imagerie médicale, le médecin radiologue pourra alors comparer les nouveaux clichés avec les anciens afin d’affiner son diagnostic. Cela permet également pour certaines pathologies de vérifier l’évolution de la maladie.

Pour bien conserver vos anciennes radiographies, rangez-les dans leurs pochettes, dans un endroit sec et à l’abri de la lumière. Joignez les comptes-rendus si nécessaire.

En médecine, risque zéro n’existe pas. Si les possibilités de complications sont faibles, il existe toujours un risque. Le risque d’infection est faible car toutes les précautions de stérilisation sont prises par notre équipe médicale et le médecin radiologue (Matériel à usage unique, utilisation de gants stériles, masque de protection, désinfection de la peau…).

Si à la suite d’une intervention en radiologie interventionnelle, vous ressentez des douleurs ciblées, un éventuel gonflement de la zone traitée ou de l’articulation ou de la fièvre, informez immédiatement votre médecin radiologue.

Non, il n’y a aucune obligation. Dans le cadre d’un examen de contrôle et sans symptômes particuliers, la mammographie est suffisante pour dresser le diagnostic. Si votre médecin radiologue juge nécessaire de faire des examens complémentaires, il vous en fera part à la fin de l’examen de mammographie.

Uniquement pour les cas particuliers de seins denses, mastosiques, ou en présence de kystes ou de nodules, l’échographie sera alors conseillée en complément de la mammographie.

• Ordonnance du médecin
• La liste des médicaments que vous prenez actuellement si vous avez un traitement en cours
• Les produits de contraste s’il vous ont été prescrits lors de la prise de votre rendez-vous
• Une prise de sang si elle vous a été prescrite avant l’examen
• Votre compte rendu ou votre dossier médical en cours dans le cas d’un suivi de pathologie
• Les derniers examens radiologiques en votre possession
• Si vous avez été opéré, apportez les comptes rendus d’opération ou d’hospitalisation
• Votre carte vitale ou l’attestation de CPAM
• Votre carte mutuelle
• Votre attestation de droits en cours de validité (ALD, CMU, ACS, AME)
• Vos documents d’accident de travail (si nécessaire)
• Un moyen de paiement (CB, chèque, espèces)

Une infiltration radioguidée consiste à injecter au cœur d’une zone douloureuse un produit anti-inflammatoire afin de calmer les symptômes. Cet examen se fait généralement sous contrôle radiographique et peut concerner l’épaule, la hanche, le coude, le rachis, la cheville…)

L’efficacité d’une infiltration sous guidage radiologique ne peut être appréciée que 48 heures après le geste. Dans certains cas et en dépit d’une position parfaite de l’aiguille et du site d’injection, l’effet de soulagement de vos symptômes peut être moins fort que celui attendu. Il convient alors de parler avec votre médecin radiologue des autres solutions envisageables pour votre pathologie.

Avant l’intervention, il vous sera demandé votre consentement par écrit. En fonction de la zone a traitée, le manipulateur vous demandera de retirer les vêtements au contact de la zone :

• L’épaule devra être nue pour l’infiltration de l’épaule (arthrose, rupture de coiffe, tendinite…)
• Le coude doit être dégagé jusqu’en haut du bras pour une infiltration du coude.
• La montre et les bijoux doivent être retirés pour l’infiltration du poignet
• Dans le cas d’une infiltration des doigts (en cas arthrose, de polyarthrite rhumatoïde…), il vous sera demandé de retirer vos bagues.
• Pour une infiltration de la hanche, les vêtements des membres inférieurs doivent être enlevés.
• Pour une infiltration du genou, les vêtements des membres inférieurs doivent être enlevés.
• Dans le cas d’une infiltration à la cheville, vous serez pieds nus

Après avoir désinfecter la peau, le médecin radiologue réalise une anesthésie locale afin d’endormir la zone à infiltrer. Ensuite, sous contrôle radiographique (généralement un échographe), il introduit une aiguille fine au cœur de la zone douloureuse pour injecter le produit anti-inflammatoire. Au préalable, afin de vérifier la bonne position de l’aiguille et que l’injection se fait au bon endroit, un produit de contraste iodé peut être  injecté selon la zone à traiter. Pendant cette procédure, des clichés radiologiques successifs sont réalisés. Un manipulateur assiste le radiologue tout au long de votre examen.