Infiltrations radioguidées

L’infiltration radioguidée, ou infiltration sous guidage radiologique, regroupe principalement 3 catégories d’infiltrations: L’injection de cortisone, d’un produit de viscosuppléance, ou de Plasma Riche en Plaquettes (PRP).

Dans la cas de l’infiltration de cortisone ou d’un produit anti-inflammatoire puissant, cet examen entre en jeu dans le traitement des problèmes musculosquelettiques. Il peut s’agit de douleurs au niveau de l’épaule (Bursite, tendinite, arthrose, syndrome d’accrochage…), de douleur au genou (Déchirure méniscale, arthrose, tendinite de la patte d’oie, arthrite…), de douleur au coude (épicondylite), de douleur à la hanche (Bursite trochantérienne, arthrose…), au poignet (syndrome du tunnel carpien), aux doigts (Ténosynovite sténosante ou doigt gâchette, arthrose du pouce), au niveau occipital (Névralgie d’Arnold).

Le soulagement de la douleur grâce aux infiltrations radioguidées peut durer plusieurs mois jusqu’à devenir définitif. Les infiltrations peuvent être répétées si les symptômes de douleur réapparaissent.

Cette examen demande des gestes précis et sûrs de guidage de l’aiguille sous surveillance échographique, radioscopique ou sous scanner. Il se déroule en ambulatoire et ne nécessite pas d’hospitalisation.

L’injection réalisée au moment de l’infiltration peut être un produit anti-inflammatoire (appartenant à la famille des corticoïdes) afin d’agir contre la lésion articulaire, ou d’un produit à base d’acide hyaluronique qui aura pour but de lubrifier l’articulation. A signaler qu’un produit de contraste pourra également être nécessaire si le médecin radiologue le juge utile pour assurer le bonne position de l’aiguille.

De façon générale, la radiologie interventionnelle englobe les actes réalisés dans le cadre de maladies vasculaires. On parle d’artériographie lorsqu’elles sont artérielles, et de phlébographie lorsqu’elles sont veineuses. Les nouvelles technologies d’imagerie médicale ont progressivement amené la radiologie interventionnelle à devenir thérapeutique, c’est à dire qu’elle est aujourd’hui de plus en plus utilisée pour des traitements et non pour établir un diagnostic. C’est le cas pour la dilatation d’artères rétrécies à cause de plaques d’athérome ou encore l’oblitération de lésions vasculaires hémorragiques. D’autres types de radiologies interventionnelles sont venus compléter ce tableau comme les traitements de tumeurs, les traitements des hernies discales, la mise en place de dispositifs de chimiothérapie, ou encore le retrait de caillot au niveau des voies biliaires ou urinaires.